lundi 12 janvier 2009

Petite relation chicagoenne

Vue de Chicago du haut de la Sears Tower
Photographie: moi-même


Quoi dire de Chicago... Magnifique, grandiose, monumental, spectaculaire. Oui. Spectaculaire. C'est carrément l'urbanité qui se met en scène. Chicago est une ville d'architecture. C'est (ce fut...) la ville de l'avant-garde pour cet art. Et parmi cette merveille qui se déploie sur chaque rue, le théâtre... mais - réglons la question tout de suite! - je n'ai vu aucun spectacle!

Le Chicago Theater District
Photographie: moi-même

Le théâtre - du moins, pour la période où j'y étais et pour ce que j'en ai vu - est principalement (à première vue, dirais-je) comédie musicale... Outre un Hamlet au Shakespeare Theater (photo ci-dessous), je n'ai pas trouvé beaucoup dans les journaux et les revues d'autres expériences plus dramatiques... Ce sont plutôt (selon la chronique Theatre du Chicago Tribune) les Mary Poppins, Grease, Wicked, Xanadu, Jersey's Boys, Dirty Dancing, Miss Saïgon, Po Boy Tango et The Screwtape Letters qui tiennent le haut du pavé... et c'est fort cher. Par ailleurs, les (grands) théâtres (les bâtisses, du moins), sont regroupés principalement au centre du Loop, le quartier qu'on pourrait considérer comme le centre-ville... dans le Broadway de Chicago: le Chicago Theater District (encadré sur le trottoir par des plaques comme celle plus haut...)... qui reçoit, par ailleurs, des productions new-yorkaises. Parmi ces institutions qui illuminent la nuit citadine, le Chicago est devenu un incontournable... surtout depuis son passage dans le film du même nom réalisé par Rob Marshall.

Le Chicago Theatre
Photographie: moi-même

Le Shakespeare Theater (Navy Pier)
Photographie: moi-même

Mais j'y reviens... Si Chicago n'a pas été une destination de prime abord théâtrale, le théâtre (disons ma conception du théâtre!) fut stimulée par un architecte omniprésent dans cette ville: l'emblématique Frank Lloyd Wright... et ses prairie houses (dont celle photographiée ci-bas dans Oak Park qui en est un bel exemple).

Par une synthèse peut-être grossière, sa philosophie fondamentale pourrait s'inscrire de la sorte (et là j'y trouve matière à développer sur la scène et le théâtre): l'espace n'est pas construit par des cloisons mais par la façon qu'on y habite... Bref, le décor ne fait pas la pièce, ce sont les acteurs qui la détermine. Dans cet idéal, qui ne cherche pas spécialement à imiter la nature, la forme des parties la maison doit découler de leur(s) fonction(s), mais en même temps forme et fonction ne doivent faire qu'un (Wikipédia).

C'est tout... le reste demeure souvenirs... Je reviens au théâtre.

Ajout au calendrier précédent

Juste une petite note pour vous informer que ce vendredi-ci, le 16 janvier 2009, à 9h15, Jérémie Desbiens (Nono, Parents et amis sont invités à y assister) et Alexandre Larouche (La Cerisaie, La Noël de Gruntilda) prendront part aux auditions du Collège Lionel-Groulx pour y étudier en septembre prochain. (La semaine prochaine, ce sera, si j'ai bien compris, le temps des auditions pour l'École Nationale de Théâtre et pour le Conservatoire de Québec.)

Meilleure des chances à eux!
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Dans le même ordre d'idées, je crois que Valérie Tremblay (Trois femmes descendent vers la mer) et Émilie Bouchard-Jean (Nono, Le Déluge après) tenteront également leurs chances pour une ou l'autre de ces institutions...

Une semaine de théâtre en 2009

Bon, ça y est, je suis de retour! C'est donc par ce calendrier hebdomadaire que je reprends la place... le reste viendra plus tard.

De mercredi à vendredi (14 au 16 janvier 2009)
Studio-théâtre de l'UQAC
19h30
Un projet de Jean-Paul Quéinnec (voir le communiqué suivant), professeur de théâtre au B.I.A.

Préliminaires pour une recherche à plus long terme en création et en interprétation, DRAGAGE 00 interroge le lien entre l’écriture sonore et l’écriture scénique, pour expérimenter une nouvelle dramaturgie et manipulation du son au théâtre.

Une démarche dans laquelle étudiants au baccalauréat et à la maîtrise en art de l’UQAC, (théâtre, arts plastiques et arts numériques) et artistes professionnels sont partie prenante.

Équipe / Jeu et Son : Janine Fortin, Élaine Juteau, Josée Laporte, Luis Felipe Ortega Gil, Guillaume Ouellet, Kevin Sauvageau - Lumière : Alexandre Nadeau - Archivage : Patricia Brière - Consultant : Carol Dallaire - Texte et Mise en scène : Jean-Paul Quéinnec

Résumé de la pièce : Cette pièce traite du flux de migrants toujours dans l’en-cours de leurs déplacements. Des récits s’emboîtent et se retournent sur eux-mêmes. Du naufrage de boat-peoples à la vie de noyés sous l’eau, on assiste à l’arrivée de quatre immigrants sur une terre du nord étrangère. Pendant un moment, l’action se déroule sur un lac gelé où tout paraît possible pour se refaire. Mais le lac finit par se briser.

L'intention Dans une perspective interdisciplinaire, nous cherchons sur scène à ce que la manipulation de « corps sonores » (du logiciel à l’instrument, de l’objet usuel à la voix de l’acteur) et la projection du texte provoquent un déplacement de compétences (et de hiérarchie) entre l’auteur, le metteur en scène, l’acteur et le concepteur sonore. Cette présentation c'est aussi impliquer le spectateur dans le mouvement expérimental. Cet « œil qui écoute » (Mervant-Roux) influe tout autant dans la recherche et la création de ces écritures théâtrales.

Et voilà... ce n'est qu'un début!