jeudi 16 avril 2009

Un classique en atelier...

Voici deux vidéos d'un exercice de théâtre pratiqué assez souvent par les formateurs: la machine théâtrale (ou machine infernale, ou exercice choral)... Il permet d'illustrer, d'expérimenter l'esprit d'équipe (la symbiose), l'écoute, la concentration et la rigueur, éléments nécessaires sur scène, en cours de création. L'effet final de cette activité est parfois surprenant (lorsque bien exécuté...).

Un premier joueur vient sur le devant de la scène et exécute un geste simple et répétitif (mécanique) accompagné d'un son. Puis les autres viennent un par un se rajouter à la machine en faisant chacun un geste et un son, avec comme contrainte de toucher au moins un des autres joueurs. Il faut être en rythme et à l'écoute des autres pour donner une machine cohérente. Ensuite l'animateur lance une phrase pour commander la machine. Les joueurs doivent alors exécuter en rythme et avec émotion le changement. (Le Grimoire du théâtre)




Aphorisme

Quel est, ultimement, le rôle du metteur en scène dans la création d'un spectacle? Vers quoi tendent ses actions? Qui est son premier et véritable interlocuteur (on s'entend qu'il s'agit ici du metteur en scène - disons... absolu)? Voici quelques mots d'Oscar Wilde (p.232 de sa biographie, par Richard Ellman, Galimard, 1988) qui pourrait en constituer une définition valable:

Oscar Wilde

Au public d'être réceptif.
Il est le violon
dont doit jouer le maître.


Alors... le metteur en scène comme régisseur des réaction des spectateurs? L'image est, en soit, intéressante...