samedi 15 août 2009

Faire un four...


D'une expression théâtrale qui devient une expression courante... et qui donne, en quelques sortes, l'origine d'un mythe que tous les artisans du théâtre se transmettent (tiré du Dictionnaire encyclopédique du théâtre de M. Corvin) comme un droit acquis:

FOUR. Faire four ou faire un four, c'est essuyer un échec complet. À l'origine, ce terme s'employait lorsque les comédiens, constatant que la recette était insuffisante pour couvrir les frais, refusaient de jouer et remboursaient les spectateurs présents: on éteignait les lumières et il faisait dans le théâtre noir «comme dans un four». [...] Il en est né une légende selon laquelle on ne serait pas obligé de jouer dans le cas où le nombre des acteurs sur le plateau est supérieur à celui des spectateurs dans la salle. Or, en droit, l'achat d'un billet conclut un contrat que l'une des parties ne peut rompre sans l'accord de l'autre. On cite le fait que Jouvet aurait jouer un jour devant un seul spectateur qui l'avait exigé.

Ne reste donc qu'à espérer de un, que nous ne fassions pas de four... et de deux, que nos salles soient toujours remplies à pleine capacité... ce sera beaucoup plus simple et il y aura moins de casse-tête!