jeudi 3 septembre 2009

Pourvu que l'on suive le courant des règles de l'art...

Tiens...

Hydro-Québec aura, à compter du 8 septembre, une nouvelle politique d'octroi de dons et commandites... Qu'est-ce que ça signifiera pour nous (le milieu culturel)? Nous l'ignorons... pour le moment, rien ne semble bouger.

Acteurocentrisme

Pour faire suite au billet du 1er septembre (Passage de mon mémoire...) portant sur l'importance du corps au théâtre et, par conséquent, de l'acteur, voici une description du travail, de la pensée de Jacques Copeau par le même Henri Ghéon (qui en soit ne me plaît guère par son essai, L'art du théâtre qui est quelque peu biaisé et faussé par le temps...) dans l'oeuvre précédemment cité, à la page 169. Cette conception du théâtre peut fort bien se rapprocher de celle que j'aimerais bien mettre en pratique:


Une évidence se posait à lui (NdA: à Copeau): la primauté essentielle de l'acteur, cheville ouvrière du drame, délégué vivant de l'auteur, instrument et incarnation de son dessein. Tout par l'acteur, tout pour l'acteur; le reste est superfluité, mensonge. Il dépouilla de ses oripeaux le théâtre et, sur fond de rideaux gris, demanda au jeu de tout dire, de tout exprimer, de tout suggérer.

Voilà, en grandes lignes, ce que mon néo-maniérisme meyerholdien devraît prêcher!