mercredi 4 novembre 2009

Débattre à partir d'Ubu!


Comme je l'annonçais dans le dernier calendrier, les Têtes Heureuses, en attendant un futur colloque, feront, ce vendredi, précéder la représentation d'Ubu roi par un débat, de 18h à 19h30 portant sur les grands thèmes de la pièce. Le communiqué dit:

La démocratie est malade. Nous le savons mieux depuis dimanche dernier. Chose grave avec laquelle nous semblons vivre sans trop de problème. Ubu roi, de manière grotesque et tragique, peut-il secouer cette indifférence ? Peut-il être l’occasion d’y réfléchir un peu ? Comment peur et démocratie peuvent-ils coexister ? Le cynisme est-il une fatalité ? L’individualisme forcené et le divertissement à tout prix, qui semblent maintenant la règle, nous empêchent-ils de voir le danger ? La culture a-t-elle un rôle à jouer ici ?

Il sera intéressant d'entendre les quatre panélistes débattre de ces questions... d'autant plus qu'ils viennent d'horizons distincts: M. Marcel Boulais, professeur en sciences humaines et politiques, Cégep de Jonquière; Mme Cylvie Claveau, historienne, professeure au département des Sciences humaines, UQAC, M. Éric Dubois, candidat défait aux élections municipales de Saguenay et M. Alexis St-Gelais, jeune militant du PLQ et représentant du Québec au Parlement francophone des Jeunes, tenu à Paris du 2 au 4 juillet 2009. Le tout sera animé par M. Michel Lemelin.

Peut-être répondrons-nous à la grande question existentielle: quel rôle peut jouer encore une fois le théâtre? Si le théâtre peut déborder sur le quotidien, n'hésitons pas!

L'événement est gratuit et n'attend que vous!

Un début catatonique II

Affiche de la première présentation, en 1999 (ou 1998?).

C'est ce soir que débute Catatonie II, la nouvelle production du Théâtre C.R.I., une mise en scène de Guylaine Rivard, d'après une idée originale de Dominick Bédard.

Alors, à toute cette équipe de concepteurs, de comédiens et de corps manipulés, à Guylaine, Serge, Marilyne, Émilie, Dany, Martin, Vicky, Patrice, Marc-André et tous les autres que j'oublie,

MERDE!