lundi 19 avril 2010

Pesez des serments avec des serments, et vous pèserez le néant (W. Shakespeare)

Caricature de Mario Lacroix
parue dans Le Quotidien, 19 avril 2010

Décidément, le gangrénaire dossier de la salle de spectacle revient de nouveau fleurir en ce printemps pourtant déjà fort occupé par le dossier de la faillite du Théâtre du Saguenay...

Comment qualifier encore une fois ce bourbier culturel?

Peut-être la solution est plus simple que prévue: devrons-nous bientôt et rénover le vétuste auditorium et construire une nouvelle enceinte si nous nous retrouvons, dans l'auguste cité, avec deux diffuseurs majeurs? Ce sont les artistes, agents et producteurs de la capitale et de la métropole qui doivent se marrer. Rien de bien reluisant pour un milieu qui s'enlise...
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Pendant ce temps, oui, la ministre de la culture voit approcher le moment où elle devra plonger dans cette plaie saguenéenne et se couche le soir en reprenant ces quelques mots bibliques: Père, éloigne de moi ce calice!


D'une campagne de financement à l'autre...


Nous (enfin, le Théâtre 100 Masques...) sommes en pleine campagne de financement au profit de la production estivale qui s'en vient. C'est le propre des institutions culturelles (et communautaires) que de faire appel aux dons et commandites... mais ce type de financement est encore (malheureusement) principalement le nôtre.

Bien que nous puissions compter sur déjà plusieurs donateurs, les nouveaux sont difficiles à débusquer dans le contexte économique actuel...

Nous frappons donc d'une porte à l'autre, avec notre offre, nos documents explicatifs, notre projet. Jamais nous n'aurons autant parler d'un spectacle avant même qu'il ne soit en chantier!!! C'est le mal nécessaire du théâtre... enfin, du nôtre!