jeudi 22 juillet 2010

Laisser son cerveau au vestiaire...


S'il est un concept qui me fait frémir et lever le poil sur les bras lorsque je l'entends c'est laisser son cerveau au vestiaire (ou n'importe où ailleurs!) quand il s'agit (souvent) de théâtres d'été, de ce type de théâtre qui ne demande, en d'autres termes, aucun effort pour le spectateur.

J'ai un grave problème avec cette notion du «sans effort» qui attire la foule. Comme si se questionner au cours d'une représentation, réfléchir, faire sens, devenaient une tare.

Encore une fois, ce sont deux conceptions du monde théâtral qui s'affrontent: l'art comme miroir du monde ou l'art comme divertissement.