lundi 14 février 2011

Rentrée parlementaire... une semaine en retard!

Oups... je l'ai échappée, elle! Voici la caricature aux élans théâtraux faite par Garnotte (caricaturiste au Devoir), datée du 9 février 2011, jour de rentrée parlementaire au Québec:


Du théâtre ou du cirque? La question se pose parfois devant le cynique (et sinistre) spectacle de la période de question...

Le Mic Mac se promène...


Les nouvelles sont bonnes en provenance du Théâtre Mic Mac (voir leur site ici) qui aura la chance de remettre, dans les mois à venir, sa production de l'an dernier, La Défonce de Pascal Chevarie, sur la route...

En effet... en septembre prochain (du 8 au 14), la troupe (et le spectacle!) a été sélectionnée pour représenter le Québec lors du Festival International de Théâtre de Mont-Laurier (voir ici)... pour se mesurer à une vingtaine de troupes d'autant de pays! À moins d'avis contraire, la représentation aura lieu le 9.

Par la suite, du 6 au 13 novembre de la même année, la troupe a été invitée à faire un échange avec la troupe D'un Théâtre à l'Autre, à Orsay, en France. Cette dernière viendra d'ailleurs présenter Les Précieuses Ridicules de Molière dans le cadre de la Traversée du Lac Saint-Jean cet été (le 26 juillet pour être plus précis). Un petit voyage en sol européen... mon premier dans un cadre de travail!

Il va s'en dire qu'avant d'entreprendre ces sorties, une petite virée saguenéenne (au tout début de l'automne) s'impose afin de s'assurer de la bonne marche du spectacle en tournée... et de valider les ajustements apportés - notamment en ce qui a trait au décor qui doit se simplifier (passer de 8 à 6 panneaux) sans perdre son intérêt...

Ainsi donc, dès le début de l'été qui vient (étrange de dire cela au cœur d'une tempête!), le spectacle sera remis sur le chantier des répétitions...

Bel automne en perspective!

La Visite [Carnet de mise en scène]


Nous avons terminé la première moitié des répétitions de La Visite... soit les 8 premiers jours intensifs: le second tableau (enfin, l'acte 2, si on peut dire...) est terminé. La mise en place est établie et les personnages sont sommairement esquissés. Peu à peu, un dessein émerge... Une forme se consolide. Un plaisir point à l'horizon.

Nous nous sommes payés le luxe, hier matin, de faire un enchaînement des deux premiers tableaux (sur trois)... pour avoir une idée de ce que ça donne... pour donner une idée des difficultés - notamment, des changements de costumes continuels et rapides... et pour identifier les moments plus faibles qu'il fallait revoir.

L'exercice, bien que fastidieux, s'est avérée fort bénéfique.

À partir de ce moment, les répétitions de l'après-midi fonctionnaient un peu selon le principe du repentir en peinture: le repentir est une partie du tableau qui a été recouverte par le peintre, soit pour masquer un (des) personnage(s), des objets ou organes, soit pour modifier un aspect (position d'une main, par exemple) (Wikipédia). Deux scènes ont été complètement revues... une plus radicalement (d'où l'importance, pour les comédiens, de prendre des notes au crayon de plomb!) et l'autre, plus nuancée. Des refontes complètes. C'est peut-être la partie la plus éprouvante émotivement pour les acteurs alors qu'ils doivent reprendre à zéro, défaire les acquis, reformater leurs actions... avec, parfois, l'impression qu'ils sont pris en défaut. Et pourtant... C'est l'ensemble qui dicte ses besoins... Et modifier un geste, une entrée, une interrelation peut changer avec force la lecture du spectateur.

Un autre effet déstabilisant est le trop... trop montrer, trop faire, trop insister... aller trop loin. Une crainte qui paralyse... Dans l'esthétique privilégiée, il faut absolument passer par ce trop pour faire ressortir les effets voulus. Bien sûr, à force de répétitions et d'acquisition, le grossier prendra des allures plus subtiles.

À mesure que se construit le spectacle (alors qu'entreront en jeu, dans quelques jours, et les murs du décors et la lumière et la musique et la peinture), la recherche de précision et de compréhension des dynamiques entre les personnages deviennent nécessaires et constituent le principal enjeu de notre travail.

Pour le moment, l'ensemble du travail effectué dure environ 1h20...

Au théâtre, cette semaine! (Du 13 au 19 février 2011)


Quelques notes à l'agenda...

De dim. à merc. - du 13 au 16 février 2011
Salle Murdock (Chic.), 20h
DERNIÈRE SEMAINE

C'est maintenant au tour de Contrecoeur, l'amorphe Clown noir au patois si savoureux de présenter son solo, Le Contre Cabaret... une production du Théâtre du Faux Coffre. D'expérience, il vaut mieux réserver: 418-698-3000 poste 6561

Lun., merc. et jeu. - 14, 16 et 17 février 2011
Petit Théâtre (UQAC), 20h

Dans le cadre du Festival des finissants en arts 2011, c'est maintenant au tour de Sophie Châteauvert-Morin & Susie Lévesque de présenter leur projet: La foire aux femmes. Voici le résultat d'une fusion entre deux personnes et deux genres. La foire aux femmes, une pièce de théâtre mêlant les arts plastiques et la dénonciation du rôle de la femme dans la société. Une accusation passive à laquelle le spectateur ne peut qu'observer sans réagir, seulement subir. Que le spectacle commence!

Vendredi - 18 février 2010
La Boîte à Bleuet (Alma), 20h

C'est maintenant au tour de l'Auditorium d'Alma de recevoir le spectacle 1000 Mots d'amour (qui a été présenté le 3 février dernier par Diffusion Saguenay). Milles mots d'amour est une soirée de lecture de lettres d’amour aux profits des Impatients.

Samedi - 19 février 2010
Salle Pierrette-Gaudreault (Jonq.), 13h30
(aussi en représentation(s) scolaire(s) vendredi)

Le Théâtre La Rubrique reçoit Le Grand Voyage de Petit Rocher, une production du Théâtre de la Vieille 17 (Ontario). Un petit rocher n'arrive pas à s'identifier à ceux de son clan et supporte mal leur vie tranquille où l'on regarde la mer, malheureux comme les pierres! Surtout qu'à toute heure du jour ou de la nuit, dès qu'il ferme les yeux, il ne cesse de voir un grand rocher rouge avec un trou sur le côté. Ce roc étrange essaie de lui parler, mais Petit Rocher ne peut entendre ce qu'il dit. Un désir irrésistible s'empare alors de notre héros : il rêve de bouger, de partir, d'aller rencontrer ce fameux Rocher Troué… Mais comment partir quand on est un rocher? Qui peut l'aider dans sa quête?

Voilà... C'est à peu près tout... Je pense...