lundi 25 juillet 2011

«L'Affaire de la rue Lourcine» [Carnet de mise en scène]

Photographie prise hier soir, par notre régisseure Marie-Ève Morissette,
quelques minutes avant le début de la représentation
En arrière, de gauche à droite: Louison Renaud, Erika Brisson et Mélanie Potvin
En avant, idem: moi-même, Patrick Simard et Sébastien Bouchard

Après avoir écrit en long et en large sur cette production, après avoir mis un terme à celle-ci et après avoir publié le Panégyrique un plus tôt dans la journée, voici deux billets qui ont été écrits sur L'Affaire de la rue Lourcine par deux spectateurs professionnels:

Un Labiche gonflé aux 100 Masques
(Spécial du jour)

Gros rires
(Jack aime/Jack n'aime pas)

S'il y en a d'autres, je les incluerai à cette petite liste.

Le «Panégyrique des donateurs 2011»


Voici le Panégyrique des donateurs 2011 (devenu une tradition qui nous fait nous casser la tête année après année!) qui fut récité en début de chaque représentation pour remercier les commanditaires (qui seront 114!) de la production estivale. Le thème de cette année: les superstitions et les traditions!

Le texte qui suit est un collage de définitions, de vieux textes trouvés dans de vieux bouquins, sur internet... De la réécriture, de l'ajustement, de la dérive lexicale pour en arriver à mes fins!

Le théâtre… Lieu de croyances et de superstitions…

En quelques minutes, nous essaierons de creuser le sujet tout comme le feraient Excavation Vallée, l’Entreprise Daniel Villeneuve inc. et Rosaire Bouchard & fils.

Derrière ces portes barrées (une œuvre possiblement concertée d’ISO Cadres, des Portes et fenêtre LGC et du Serrurrier YC Fillion)… derrière ces portes baréées, donc, brille une lumière toute nue, la ghost light qui, dans notre cas, ne vient pas de chez Luminaires experts… La tradition veut, qu’une scène complètement vide laissée dans un noir d’Encreco peut être prise d’assaut par un fantôme qui viendra y revivre des moments glorieux comme sa chevauchée fantastique sur une chèvre de la Bergerie du Fjord dans l’immensité du Parc National des Mont-Valin. Pour éviter cela, à défaut d’avoir un système électronique de chez SPI sécurité, quand tous les comédiens quittent le plateau – qui en vélo de chez Cycle de Vinci, qui en Mercedes-Benz, qui dans un véhicule de chez PACO, d’Automobiles Jacques Bouchard ou plus réalistement selon ce que l’on connaît des artistes de chez nous, enfourchant une simple Pièces d’auto PL ou un unique Pneu R.Guay - , quand tous les comédiens quittent le plateau, on allume au centre une lumière jusqu’au retour de ceux-ci...

Le théâtre… Lieu de porte-bonheurs et de routines…

Soir après soir, comme s’ils sortaient des photocopieurs des Pros de la copie, de chez MégaBuro ou d’ICLT, les comédiens reprennent leur préparation de la même façon, suivant en cela un genre de rituel immuable. Dans le calme et la volupté... ils s’étirent, émules de Mégaforme et d’Alexandre Martel Entraîneur privé… et ils chérissent des portes-bonheur parfois surprenant… comme celui qui portait, en ses poches, un écrou de chez Spécialité YG Monsieur Boulon. Ils sont bien loin des angoisses et des tracas quotidiens… laissés aux bons soins de Boivin, Darveau, Boily comptables agréés, de Mona Lessard, conseillère en finances, de Desjardins Centre financier aux entreprises, de Marc Beaulieu, notaire, d’André Lessard, notaire, de Gagnon Tremblay Girardin avocats… de Gauthier Bédard avocats et aussi et surtout du politicien Sylvain Gaudreault à titre personnel!

Pour préserver cette confiance que les acteurs se construisent solidement, inspirés par Béton régional et Luc Fortin architecte, il convient de ne pas leur offrir d’œillets... même s’ils viennent des Serres Louise Turcotte. Cela peut s’expliquer par une coutume qui remonte au dix-neuvième siècle, alors que ceux-ci étaient engagés à l’année... tout comme les employés de chez Distribution DDM, Lumen, Nedco, Wesco, Westburne, Concept Trebo 3000 et de chez GTRL 1990 inc. Quand le directeur du théâtre voulait signifier à une actrice qu’il renouvelait son contrat, au lieu de l’annoncer par un panneau de Signarama Saguenay ou des Enseignes Néon Otis, il lui faisait livrer par Transcol ou par Transport Caron des roses, tandis que s’il lui envoyait des œillets par Urgence Courrier Colis Cargo, son engagement prenait fin… dès lors, les couteaux de l'Atelier d’affûtage du Saguenay volaient bas. C’est pourquoi «hors les œillets»!

Le théâtre… Lieu de folklore et d’interdits.

Les Anglo-saxons, dont on retrouve un écho dans les nom Franklin Empire et Ackland Grainder inc, pensent qu’à proximité ou dans les murs d’un théâtre... - à ne pas confondre ici avec les Immeubles Murdock, la Fonderie du Saguenay, Le Montagnais ou l’Hôtel du Fjord … en fait, Gilles Parrot et Céline Bouffard courtiers en immobilier et les Services Immobilier Saguenay pourront vous aider à différencier les uns des autres -… à proximité d’un théâtre, il ne faut pas prononcer le titre de la pièce Macbeth de Shakespeare (qu’on ne retrouve malheureusement pas aux Éditions JCL mais en quantité suffisante au Cégep de Jonquière et plus encore à son Département des Arts et des Lettres.). On la désigne par diverses périphrases telle « la pièce écossaise »... ou le «texte sanglant écrit par le GROMEC». On dit également que Macbeth n'a jamais été mis en scène sans qu'au moins un des acteurs ne meure, filon prolifique pour Gravel et fils ou ne soit sérieusement blessé pendant le spectacle devenant de facto client de la Clinique privée de laser et chirurgie esthétique, de la Clinique dentaire Marc Desautels ou de celle de Jean-Yves Bouchard, denturologiste. Il n'y a aucune preuve objective créditant ou démentant cette superstition, mais il est intéressant de préciser que la pièce inclut davantage de scènes de combat que la moyenne des pièces de Shakespeare… et que l’ergonomie de celles-ci n’ont jamais eu le soutien des Consultants Ergon.

Dans le même ordre d’idée, il ne faut pas dire le mot «corde» en scène. Par contre, rien n’empêche de dire Guillevin international, STAS, Cegerco, BoFab (Atelier Boily), SOTREM, Canmec Industriel ou CanMec Lajoie Somec. Non. Rien ne l’empêche. La crainte de la corde que n’a pas Mme Marie-Josée Tremblay ni André Poitras et associés remonterait ainsi au Moyen Âge, alors que les comédiens, semblables en cela aux acteurs d'aujourd'hui, n'arrivaient pas toujours à manger à leur faim malgré leur outillage venu de Distribution Cuisilam ou de chez Eugène Allard. Leurs maigres moyens les éloignaient des comptoirs de la Boucherie Chez Manon ou de Corneau Cantin, de même que des tables de La Cuisine ou du Restaurant Bar le Tremblay. On se résignait alors à voler une poule, quelques fruits ou du pain et, malheureusement, on se faisait parfois prendre et, au lieu de croupir dans une cellule aérée par Pro-Sag Mécanique ou chauffée par Chauffage moderne, plusieurs carrières se sont ainsi terminées au bout d'une corde. Une autre explication, moins morbide celle-là, veut toutefois qu'avant l’arrivée de Protection incendie Viking et des installations de plomberie de la Tuyauterie BGR, alors que les éclairages se faisaient aux chandelles, on installait au-dessus de la scène des chaudières d'eau afin de combattre les incendies, dans des installations complexes qui auraient demandé le talent de Philippe Trépanier acier d’armature, d’InterCité ou des Industrie LD. Devant cet archaïsme, il y a de quoi se sentir loin des Outils Écono Québec ou du Centre de réalisation d’Outils Innovateurs! On n'avait donc qu'à tirer sur les cordes pour que ces derniers dégringolent. Dès lors, crier «corde» au mauvais moment entraînait des chutes d'eau pour le moins malvenues. La Coopérative de travail Maintenance DEL et les Produits sanitaires Lépine y auraient eu beau jeu. Il eût mieux valu, à l’époque, porter des vêtements de protection de chez Équipement Saguenay ou de crier Gescobec! ou Hydromec!

Le théâtre… Lieu de coutumes, de légendes… et de mauvais œil…

Sachez encore, que bien qu’aucune affichette de chez Métal Identification ne l’indique, il ne faut jamais siffler sur scène ou en coulisse et qu’il faut, le plus possible y bannir le vert.

On connaît mal l'origine du malaise des comédiens à jouer dans un décor où le vert est dominant. On ne peut pourtant pas toujours faire affaire avec les palettes châtoyantes du Centre de rénovation FDS Home Hardware ou de Réno-Tapis Plus ou de Rénovaction Ceramiko.
Peut-être est-ce parce que des comédiens ont trouvé la mort parce qu’ils portaient un costume vert à même la peau, teint avec de l’oxyde de cuivre. Peut-être aussi est-ce parce qu’ils s’enduisaient, pour incarner des personnages infernaux, de vert-de-gris mortel. Personne ne pouvait se fournir chez les spécialistes du matériau, Les entreprises GIVESCO. Mais s’ils l’avaient connu, ils se seraient sûrement parfumés de l’essence des Pétroles Aubry!

Le théâtre… Lieu de magie prêt à vous recevoir…

Mais auparavant, si vous voulez porter malheur à un comédien avant une représentation, vous n’avez qu’à lui souhaiter «Bonne chance!» Vite, vous serez remorquez illico par Remorquage SOS Saguenay bien loin de lui! Pour éviter un désastre, l'expression la plus utilisée est Merde! Cette expression – et des photos réimprimées chez Justin Maltais le prouveraient! - daterait de ces temps où les spectateurs se faisaient déposer en calèche devant l'entrée des théâtres, halte au cours de laquelle les chevaux ne manquaient pas de garnir de leur crottin les dalles de béton de chez Eudore Boivin Ltée à défaut de faire affaire avec les Cabinets Larouche, locateurs de toilettes mobiles. Cette "garniture" étant directement proportionnelle au nombre de spectateurs, c'était faire preuve de bienveillance que de souhaiter "beaucoup de merdes" aux artistes. Bien que l’anecdote soit charmante, remercions tout de même le ciel d’avoir aujourd’hui des véhicules de chez Équipements Villeneuve, ou d’autres munis d’éléments moins salissant du Centre alternateur et démarreur LT, d’EM Frein Ltée et de Lebeau Vitre d’auto.

Oh! Voici que j’entends, au loin, résonner l’écho du brigadier, de ce long bâton de bois avec lequel on frappe les trois coups… comme le claquement des trois lettres des Industries GRC. Pour résonner mieux, il faudrait peut-être le faire en métal. Évolution oblige! Qu’on passe le mot aux ateliers de soudure et d’usinage des Industries PLD ou de Soudure RG.

Mais vite, maintenant entrons!

«L'Affaire de la rue Lourcine» [Carnet de mise en scène]


La dernière représentation (sur douze) de L'Affaire de la rue Lourcine s'est terminée hier soir. C'en est donc fini des activités estivales du Théâtre 100 Masques et, du coup, de sa saison théâtrale 2010-2011.

Restera, à mon retour de vacances, dans deux semaines, à faire le bilan de cette production qui d'emblée s'avère décevant au point de vue fréquentation (à peine 540 spectateurs... loin des 700-800 des autres années) bien qu'artistiquement, je sois assez content... même si...

Pour l'instant, toutefois, direction salle Murdock pour le démontage du décor et le nettoyage des espaces utilisés (loges, salle, costumier, bureau). Prendre autant de temps pour construire... et n'avoir besoin que de quelques heures pour tout remiser! D'ici l'heure du dîner, probablement personne ne pourra penser qu'un spectacle vient d'y tenir l'affiche pendant presque un mois...