samedi 10 septembre 2011

Au Festival International de théâtre de Mont-Laurier... 8


Puis ce fut nous!

La représentation de La Défonce s'est faite (après que l'équipe ait fait, deux heures et demie avant la représentation, un filage rapide dans le décor avec la technique...) devant une centaine de spectateurs, dans une salle où, somme toute, nous avons su retrouver de belle façon l'ambiance et l'atmosphère que nous avions à la création.

Malgré la fébrilité, la nervosité, le stress, les comédiens ont offert là l'une de leur bonne performance. Et si le texte a manqué à certains moments, les rattrapages furent sans faille. Techniquement, tout y était.

Bien sûr, le jeu pourrait encore s'affiner (notamment si le spectacle était repris sur une longue période) alors que le mélodramatique plane parfois sur certaines scènes... mais pour le rythme, la tenue, les interrelations, la mise en place et la manipulation des objets (rideaux, caisses, lampes, pelle), nous avons quelque chose de solide, de bien assimilé et de fort... enfin, je crois.


Au Festival International de théâtre de Mont-Laurier... 7

J'ai vu mes deux premiers spectacles dans le cadre du FITML. Le premier, Il était une fois (Hajet'lec) était donnée par une compagnie française (pour rester dans le large... parce qu'ils préféreraient sûrement que je précise la région!), Les Atelannes.

Pendant une heure et quelques, ces deux hommes offrent une belle et solide performance tant physique que dramaturgique. Dans un jargon où s'entretissent les accents de l'Hexagone et des accents maghrébins, les souvenirs fusent, les histoires se déploient... le tout entrecoupé de chansons diverses. Un beau moment (quoiqu'un peu long) passé devant la complicité manifeste qui unit les deux interprètes. (En les voyant, ça me faisait penser aux spectacles de Bruno Coppens et autres conteurs du genre...)

Le second spectacle était présenté par le Trastos Teatro, Cuatro Entremeses y un alma en pena... dont voici un extrait pigé sur Youtube.



Présenté en espagnol, ce spectacle m'est apparu fort long. L'esthétique n'aidait en rien alors que la technique était brute et que l'espace était réduit - contraintes de tournée peut-être. Et si les comédiens étaient intéressants dans leur jeu corporel (notamment le vieillard qui ouvre l'extrait vidéo), la mise en scène était assez pauvre...