mercredi 4 janvier 2012

Du plaisir

 Thomas Ostermeier. Photographe: Falko Siewert

Ce qui doit primer, c'est la dimension ludique, le fait que le théâtre ne doit pas être un espace de souffrance, mais un espace de vie et de joie, la joie du jeu vivant, du jeu accéléré, rythmique, explosif, avec un montage d'attractions, avec quelque chose qui est plus vivant que la vie. C'est cet aspect du théâtre de Meyerhold que je revendique.

Bravo, Thomas [Ostermeier... le mi-jeune metteur en scène allemand qui co-dirige artistiquement la Schaubühne de Berlin]! C'est un metteur en scène pro-meyerholdien... une référence contemporaine pour mes recherches. Toujours est-il que cette philosophie théâtrale me plaît bien et se rapproche  sensiblement de la mienne... Elle est tirée du petit ouvrage simplement titré Thomas Ostermeier paru en 2006 aux éditions Actes Sud-Papiers.