jeudi 1 mars 2012

L'approche néo-meyerholdienne

Je sors d'une rencontre synthèse avec ma directrice de recherche au doctorat. Une rencontre qui permet de remettre en place les bases actuelles de mon travail. 

Ainsi donc (ce billet peut ressembler à d'autres publiés antérieurement... mais l'exercice m'est nécessaire pour élaborer un discours clair), en lieu et place d'une recherche en trois volets distincts - soit le rapport au texte, le rapport au corps et le rapport à la scène - je reforme les assises théoriques qui me guident pour prendre l'ensemble du projet sur de nouvelles bases. Exit le néo-maniérisme meyerholdien (qui peut subir un glissement sémantique défavorable) au profit de l'approche néo-meyerholdienne.


Dans cette approche, chacun des pôles est abordé en fonction des deux autres et la mise en scène correspond, au fond, au tissage constant entre ces trois éléments fondamentaux du théâtre. Sous l'apparente évidence du schéma s'ouvre toute une évolution logique de la pensée et de la pratique artistique.

Ce schéma vient également du travail effectué présentement sur Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée qui est revenu à l'avant-plan dans les derniers mois. En lieu et place du travail (parce que je suis tout de même en recherche-création) sur de nouveaux textes, repartir à zéro, il devient plus intéressant de reprendre là où je l'avais laissé en 2005 avec une œuvre déjà construite à partir de laquelle je peux déjà valider si non des trucs concrets, du moins une pensée structurée comme l'arrimage de la théorie à la pratique.

Le choix est donc de poursuivre dans cette voie, avec cette mise en scène revue et bonifiée pour encore quelques temps... Puis l'automne reprendra avec mon examen de synthèse et les crédits académiques qu'il me manque.

Et commencera enfin l'écriture de ma thèse sur L'approche néo-meyerholdienne: redéfinition d’une vision des écritures scéniques actuelles dans une réactualisation des écrits de Meyerhold. Échéance prévue: automne 2013 ou, plus vraisemblablement, hiver 2014.