lundi 29 février 2016

Ah, ces comédiens!


Ce matin, petite virée dans un ouvrage fort intéressant parce que férocement critique de ce théâtre du XIXième siècle qui fait la part belle au vedettariat. Il s'agit du Code théâtral de Pierre Joseph Rousseau, publié en 1829. Amis comédiens, attachez votre tuque!



dimanche 28 février 2016

Du public... encore...


Je l'ai déjà dit et redit dans quelques billets de ce blogue: je ne suis pas spécialement fan (et, du coup, pas un fin connaisseur) de Louis Jouvet (1887-1951), grand comédien et metteur en scène devant l'éternel théâtral. L'un des grands réformateurs du Cartel. Sa quête de vérité dans le jeu ne m'a jamais atteint. Sa façon d'aborder les textes et la scène ne me touchent guère plus. 

Cependant, je lui reconnais une plume incroyable pour décrire le théâtre, lui rendre hommage.

À titre d'exemple, ce petit passage (pp. 156 à 158) tiré de Réflexions du Comédien (publié en 1941 chez Americ=Edit.) où il est question du succès, du public et de l'émotion qu'ils procurent: 

[...] Cette recherche du succès, cette obligation, cette contrainte dans l'art de plaire est ce qu'il y a de plus évident et de plus nécessaire à ceux qui pratiquent notre profession.

Le succès - avoir du succès - avoir un succès, vous ne savez pas, comme nous, ce que c'est. [...]

[...] Vous ne savez pas l'émotion chaude, le rayonnement intérieur qu'éprouve l'acteur, ou l'auteur, ou le directeur, à ce bruit caractéristique d'un sac de noix qu'on remue ou d'un panier de crabes en tumulte que fait le public, impatient et bavard, au delà du rideau, à ce moment où le régisseur, le pompier de service, les machinistes et les comédiens viennent admirer, avec un sourire de béatitude, par le trou ou la fente du rideau, ces centaines de visages, irradiés d'impatience et d'intérêt. Vous ne savez pas le frémissement voluptueux que donne l'entonnoir d'une salle de théâtre toute enduite d'humanité, cette amplification de sensibilité, cet émoi dont on ne sait plus s'il est fait de tendresse ou d'horreur - lorsque le rideau se lève enfin dans le silence... et qu'apparaît soudain cette masse humaine, ce monstre, disait Shakespeare, qui a des milliers d'yeux et d'oreilles et qui nous attend, dans l'ombre.

À ce moment où se polarise sur le comédien qui est en scène ce brusque afflux de sentiments humains, aiguisés jusqu'à l'extrême, accessibles à toutes les nuances, débordants de confiance et de beauté intérieure, à ce moment-là votre plaisir nous est plus sensible, peut-être, qu'à vous-même.

Une verve empreinte d'engagement, de dévouement et d'humilité pour cet art... qu'il fait toujours bon lire... particulièrement quand le doute et le questionnement s'emballent!

samedi 27 février 2016

«Molière L'Imposteur»

Voici une (autre!) émission de la série L'Ombre D'un Doute (un peu dans la même veine que Secret d'Histoire) consacrée (encore!) à cette controversée question: et si Molière n'était pas l'auteur de ses pièces?

Le théâtre dans «L'Almanach du peuple»... en 1918


J'ai, ces temps-ci, une fixation pour le théâtre québécois (enfin, canadien-français) du début du XXième siècle... et, consultant L'Almanach du peuple de la Librairie Beauchemin, édition de 1918, j'ai trouvé, après la publicité des Gin Pills guérissant le mal des rognons, cette réclame de la dite librairie concernant ses divers titres d'oeuvres dramatiques (et juste leur lecture dénote une certaine époque!) qu'il était possible de commander:



Peu de ces auteurs ou de ces textes (allant de la comédie au drame historique, en passant par la farce et les sujets de folklore) nous sont aujourd'hui connus... et pourtant, il semble que certains ont eu une certaine carrière.

Comme ce Régis Roy (considéré comme le premier auteur franco-ontarien, ici) auteur, notamment, de la pièce On demande un acteur (la pièce se retrouve d'ailleurs sur la seconde page, première colonne, troisième avant-dernière)... que j'ai dans ma bibliothèque depuis déjà des lustres et dont en voici un extrait (il est possible de lire l'intégral de 29 pages ).

Monsieur Lascène, gérant du théâtre Thalie, reçoit Baptiste Campagnard, aspirant acteur:




vendredi 26 février 2016

Du risque


Qu'est-ce que le risque artistique , élément clé de bien des demandes de subventions... et élément de qui nous revient parfois aux oreilles et qui sonne comme un reproche lorsque ce risque est jugé absent?

Comment évaluer la prise de risque d'un autre artiste, d'un autre organisme?

Quel est le bon risque? Le risque du contemporain? Le risque de la nouvelles technologies? Le risque du répertoire classique? Le risque de la voix de l'auteur passé? Le risque de la nouvelle forme? Le risque du message, du discours? Le risque du jeu? Le risque de l'affirmation théâtrale?

À partir de quand y a-t-il vraiment risque

Et si le risque ne se calculait pas dans la sortie des ornières mais au contraire, dans l'approfondissement de celles-ci? À ce titre, le risque ne devrait-il pas se calculer à l'aulne de l'engagement artistique? De l'articulation cohérente d'une démarche?

Comment évaluer les démarches ancrées (et néanmoins réelles!) dans une certaine tradition? Hors de la nouveauté point de risque?

Toute entreprise artistique n'est-elle pas un risque en soi? Une lancée vers la rencontre de l'autre? Une mise à nu? Une opinion?



jeudi 25 février 2016

Quand la Société St-Jean-Baptiste de Chicoutimi se mêlait de théâtre

À travers les nombreux documents que j'ai portant sur le théâtre, il y a une enveloppe de vieilles photographies (les années 40) de spectacles mais je suis incapable d'identifier dans quelles salles ils ont eu lieu... donc encore moins capable d'identifier si ceux-ci se sont déroulés sur notre territoire. 

Comme cette salle... si quelqu'un la reconnait...


Mais le plus intéressant, c'est cette carte de saison émise par la Société St-Jean-Baptiste de Chicoutimi (signée par son président Léonce Desgagné, par ailleurs éminent architecte du Saguenay... ) qui était parmi les images. 


À l'endos de cette carte (la no. 76), la SSJB offre, pour la saison 1945-46 quatre représentations offertes notamment par Les Compagnons de St-Laurent (fondés en 1937 et véritable pierre d'assise du théâtre professionnel québécois), dans une de leurs tournées provinciales. 


Dommage que la carte soit trop petite pour donner le détail de ces soirées... Chose certaine, quand on connait les principes et les visées artistiques des Compagnons, ça donne une petite idée du théâtre qui a pu se voir ici, il y a 70 ans. 


mercredi 24 février 2016

Tirer profit de la littérature... !?

Affiche du Théâtre National... à peu près à l'époque citée plus bas... prise

Les deux ou trois premières décennies du XXième siècle marque un certain âge d'or du théâtre au Québec... Alors que les œuvres se succèdent les unes après les autres à un rythme effréné, la vague du mélodrame  (ce sera d'ailleurs l'époque - 1921 - de l'un des plus grands succès dramatique d'ici, Aurore, l'Enfant Martyre, de Petitjean et Henri Rollin dont on peut lire quelques extraits ici) fait rage et submerge un répertoire qui peine, par ailleurs, à se développer réellement. 

C'est l'ère du théâtre à la chaîne où la quantité prime sur la qualité. Un autre extrait de 350 ans de théâtre au Canada Français de Jean Béraud:

Écrire pour la scène dans le seul but de se créer une popularité ou de faire de l'argent reste assez couramment l'attitude de ceux qui prétendent à la qualité de dramaturges, comme en témoigne l'un d'eux, qui écrit:

« Je suis auteur de vingt-deux œuvres représentées sur les scènes montréalaises. Ces pièces ont été écrites en moins de quatre ans, à raison de quatre jours de travail par pièce. Pour l'opérette j'ai pris un peu plus de temps et de réflexion, de façon à produire quelque chose de plus solide et de moins cliché. Tous mes péchés précédents sont dus au besoin d'argent, car il faut tenir compte que trois jours, un an ou dix ans de travail  ne donnent que 50$ grand maximum pour une semaine de représentations dans nos théâtres réguliers. C'est pourquoi, lorsqu'on n'est pas riche et que l'on a quelques ressources, quelques idées, il ne faut pas les exploiter en dix ans sur une pièce, mais au contraire écrire une vingtaine de stupidités, si l'on veut tirer quelque profit de la littérature dans notre bonne ville de Montréal, et particulièrement au théâtre...»

C'est là un point de vue comme un autre... et parfois, il semble que nous n'en sommes pas si loin... 

lundi 22 février 2016

Protéger le public?


Ils [les théâtres «flagorneurs», comme le dit l'auteur] pensent le public comme une chose à quoi il ne faut pas faire confiance, comme une masse mal instruite et qu'il faut protéger, en particulier de la complexité, de l'ambiguïté et des désordres potentiels tapis derrière l'imagination.

[...] S'il y a été préparé, le public ne s'évertuera pas à chercher une cohérence permanente, que l'on associe au récit naturaliste, mais il fera l'expérience de la pièce moment après moment, vérité après vérité, contradiction après contradiction. Rompre avec de fausses règles de conduite au théâtre c'est permettre au gens l'accès à l'imagination.

[...] On a peur de notre propre public comme un piètre enseignant aurait peur de sa classe. [...] Dans tous les cas le public veut toujours en savoir plus ou en supporter plus que ce que le dramaturge ou le producteur veut bien lui confier. Le public a été traité comme un enfant même par les meilleurs des théâtres. 

Ce sont là quelques extraits du bouquin Arguments pour un théâtre d'Howard Barker, publié (c'est une réédition) en 2006 chez Les Solitaires intempestifs

Une lecture exigeante. Une lecture qui fait du bien. Une vision sans compromis qui fait la part belle au spectateur... qui l'aborde avec une grande confiance en son intelligence, sa curiosité.

Ce sont là des réponses qu'il fait bon se redire quand vient le temps de faire les choix qui marqueront une programmation...

dimanche 21 février 2016

Un premier ministre dramaturge


L'histoire du théâtre de langue française au Canada s'honore de compter parmi ses auteurs dramatiques un premier ministre de la province du Québec, l'hon. F.-G. Marchand, qui dirigea le parti libéral à la Législature de 1897 à 1900. Il écrivit quatre comédies: Fatenville, Erreur n'est pas Compte, Un bonheur en attire un autre et Les Faux Brillants. (Tiré de 350 ans de théâtre au Canada Français de Jean Béraud.)

Cette dernière pièce, sa plus importante, a été écrite quelques années avant le début de son mandat, en 1885. Elle raconte les tribulations d'un homme, petit bourgeois du Québec, trop heureux de marier sa fille à un (faux) aristocrate européen et de s'élever au-dessus d'un peuple qui, au dix-neuvième siècle, est vraisemblablement né pour un petit pain... Un vaudeville...

En 1977, Jean-Claude Germain, tout aussi auteur dramatique, a ressorti l'oeuvre de ses boules à mites et a présenté, au Théâtre d'Aujourd'hui, la pièce Les Faux Brillants de Félix-Gabriel Marchand. Paraphrase. Et l'oeuvre marche toujours!

Par ailleurs, si un jour, quelqu'un met la main sur une pièce écrite par Charest, Marois, Landry ou un autre premier ministre, je suis preneur! C'est si agréable, un politicien qui se mêle de théâtre!


jeudi 18 février 2016

Le théâtre au Québec (en ville!) au début du XXième siècle

Voici le témoignage-souvenir (datant de 1934) d'un grand acteur de l'histoire théâtrale francophone au Québec, Joseph Philias Filion (j'ai trouvé ici des informations biographiques et des articles parus à son décès), illustrant la frénésie théâtrale de l'époque. Un tout autre monde!

Quand je pense au public d'autrefois... Il est vrai qu'il était plus facile à impressionner. Il venait tôt au théâtre, pour être sûr d'avoir de bonnes places; il s'entretenait de la pièce, des acteurs... Ah! dans ce temps-là on travaillait! Il y avait répétition tous les matins, sauf le lundi et le jeudi, et bien souvent le soir après la représentation. On jouait tous les après-midis et tous les soirs, sauf le vendredi après-midi. Ainsi, le mardi, il y avait répétition de 9h30 à 12h30, représentation l'après-midi et le soir, puis répétition de nuit; le mercredi, mise en scène; le jeudi matin, repos; le vendredi matin, répétition au souffleur; le samedi matin, répétition, puis dimanche soir la générale. Le nouveau spectacle commençait toujours le lundi soir.

C'est la première grande envolée du théâtre québécois. L'époque du vaudeville, du mélodrame, du burlesque. L'époque où les pièces s'enchaînent de façon quasi industrielle dans des décors rapiécés. L'époque où brille un personnage pratiquement disparu: le souffleur.

Tiré du bouquin 350 ans de théâtre au Canada Français par Jean Béraud, paru en 1958.


mercredi 17 février 2016

Jour de questionnement.

Il y a des jours, comme ça, où le travail est plus difficile qu'il n'y parait. Où la corrosion fait son oeuvre. Le doute. 

J'y reviens souvent... comme en témoigne cet extrait de Trou Noir... qui date pourtant de quelques années déjà et qui a bien peu à voir avec aujourd'hui.

Un tas de petites morts qui tombent sans relâche.
Comme des phrases insensées.
Comme des phrases qui s’empilent dans l’attente d’une forme.
D’un propos.
Comme ces phrases qui se brisent sur une insolite réalité.
Sur une aphasie de la logique.

Le doute.

[...]
Le temps d’un éclair aveuglant.
Une fulgurante incertitude.

Une hésitation s’insère et se fraie un chemin.
Comme un moteur dramatique infernal.
Un explosif dans la construction théâtrale.
Une remise en question.
Un moment d’absence. 

[...]
Ma scène est vide parce que théâtrale.
Vide comme un monument conceptuel.
Comme une interrogation entre vous et moi.
Un trait d’union exigeant.
Un espace blanc.
Silence.

Comme une parenthèse.
Un désengagement.
Une fatigue.

mardi 16 février 2016

Une nouvelle politique culturelle pour 2017

La ministre Hélène David, lors de l'annonce 
(Photographie de Jacques Nadeau, Le Devoir, illustrant l'article mentionné plus bas)

Un article du Devoir publié hier sous la plume de Stéphane Baillargeon nous apprenait que le gouvernement libéral actuel s'achemine vers une nouvelle politique culturelle (vingt-cinq ans après la dernière digne de ce nom) pour 2017... mais qu'entretemps, de nombreuses consultations seront menées dans différentes régions du Québec dont le Saguenay-Lac-Saint-Jean. 

Tous les détails (pour suivre l'évolution du projet, déposer un mémoire, etc.) se retrouve sur le site du MCC, ici

Une réflexion s'impose donc.

Personnellement, en tant que directeur mais aussi et surtout en tant que créateur, cette annonce me questionne. À quoi servira-t-elle, cette nouvelle politique culturelle? Reconnaître l'apport des nouvelles technologies? Reconnaître l'importance de la médiation culturelle? De l'animation? Reconnaître l'importance de l'art à l'école? De la diffusion? 

Mais bien sûr. Cela va de soi. Tant que ça reste des outils et non des fins en soi.

Ce qui m'intéresse le plus, c'est qu'est-ce qui sortira pour les créateurs (sans se perdre dans les projets novateurs et les multiples détours énoncés plus haut)? Qu'est-ce qui sera décidé pour les soutenir dans leur pratique régulière? Comment les pouvoirs culturels seront-ils (re)distribués? Quelle place la culture en région aura-t-elle? Quelle place les créateurs locaux auront-ils dans celle-ci? Quels efforts seront consentis pour ne pas qu'elle sombre dans un sous-genre folklorique sans plus?

Les débats qui s'annoncent seront à suivre!

lundi 15 février 2016

«Prendre le public au sérieux»


Vous avez peut-être remarqué que nous vivons dans une société qui rit. [...] Jamais les comiques n'ont connu un statut plus élevé. [...] Je voudrais avancer qu'un théâtre qui se prend au sérieux - et il le faut si l'on veut que les gens le prennent au sérieux - ne peut plus se permettre d'être comique. Dans une culture malade de comédie, il ne peut pas rire. Deuxièmement, à l'ère de l'information obsessionnelle, il ne peut se permettre d'être factuel. [...] Troisièmement, il doit déclarer que la vie est compliquée et que les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent. Quatrièmement, et voilà pourquoi c'est un théâtre radical que je propose, il doit accorder au public ce que le public ne peut plus découvrir nulle part ailleurs - l'honneur d'être pris au sérieux. Prendre un public au sérieux, cela veut dire avoir envers lui de dures exigences.

Ce sont là - entre bien d'autres choses! - les règles du théâtre contemporain selon le dramaturge anglais Howard Barker dans son recueil Arguments pour un théâtre publié chez Les Solitaires intempestifs. 

C'est drastique... voire absolutiste. Mais totalement dénué d'intérêt? 

C'est intéressant, la question de la comédie dans cette ère de l'humour exacerbé... bien que je ne sois pas en accord avec sa réponse. J'aime surtout la dernière section de cette citation où il est question de prendre le public au sérieux. D'avoir envers lui des exigences. 

Pourtant, qu'est-ce que ça signifie exactement?

À la tête de deux organismes de production (qui carburent généralement sur le mode comique!), à chaque année vient le moment où il faut établir la programmation pour l'année suivante. Devant les multiples possibilités qui s'offrent à nous, chaque fois, la question du spectateur refait surface: lui donner ce qu'on pense qu'il souhaite ou l'amener vers de nouvelles propositions parfois audacieuses?  Le surprendre ou lui offrir un projet facile d'accès? Bousculer ses habitudes en lui faisant confiance ou conforter ses attentes?

Prendre le public au sérieux n'est-ce pas aussi miser sur son intelligence et sa curiosité?


dimanche 14 février 2016

«Un trio de farces médiévales» [Carnet de mise en scène]

Cette année, le Théâtre 100 Masques plantera sa production estivale ailleurs qu'à la Salle Murdock (qui reçoit la compagnie, chaque année, depuis le mois de juillet 2001!). En effet, le spectacle à venir se tiendra dans l'enceinte du bâtiment 1912 de la Pulperie de Chicoutimi. Une nouveauté qui a de multiple avantages! 

Foire paysanne par Peter Balten

Cette fois, c'est vers le répertoire farcesque du Moyen-Âge que nous nous tournerons en présentant non pas une mais bien trois de ces oeuvres d'auteurs anonymes! Une verve théâtrale sans pareille. Des situations efficaces. Une virulence et une charge comique qui n'a rien à envier aux humoristes d'aujourd'hui. Des siècles d'expérience qui prouvent que la bêtise humaine ne change pas... un point commun avec la plupart de nos théâtres d'étés antérieurs.

Le choix s'est porté vers les textes suivants (que nous ne ferons pas dans la langue de l'époque... bien que les versions actualisées tentent de conserver le plus possible la forme et la syntaxe des phrases): La farce du pâté et de la tarte où deux compères affamés trouvent - et mal leur en prend! - chez le pâtissier du coin ce qu'il leur faut pour se sustenter; La farce du cuvier où femme et mari ne font pas nécessairement bon ménage; La farce du pet où qui sème le vent récolte la tempête!

Une production qui sera assurément marquée par le physique et rythmique des comédiens!