vendredi 4 mars 2016

De retour à l'écriture...


Parmi les plus grands et les plus terribles personnages du théâtre antique et du théâtre classique se détache celui de Médée. Femme forte. Femme faible. Femme détruite dont la haine la poussera à détruire à son tour. C'est la mère qui, par haine de son Jason adoré qui la délaisse au profit d'une jeune princesse, sacrifiera sciemment ses deux jeunes enfants. Une punition terrible. Une punition sans retour en-arrière possible. Bon. L'histoire est plus complexe mais l'essentiel est là.

Cette voix qui hurle sa douleur et fait frémir par cette rage qui sous-tend chacune de ses paroles... cette voix terrifiante résonne encore et toujours aujourd'hui.

Après de multiples projets de collages (sans aboutissement) à partir de l'un ou l'autre des Médée qui ponctue chacune des grandes époques de l'histoire théâtrale (dont les oeuvres de Euripide, Sénèque, Corneille, Anhouil, Muller), je me suis retourné depuis peu vers un projet plus personnel (après une pause de quatre ans déjà): l'écriture d'un monologue à partir des prémisses de ce mythe.

Une écriture qui va bon train. Une écriture qui me ramène à un chantier que j'affectionne particulièrement, celui de la forme (le rythme, le motif, la sonorité).