dimanche 10 juillet 2016

De «La défaite de la pensée»...


Un livre se promène présentement à la maison, de table de chevet en table de salon: La défaite de la pensée d'Alain Finkielkraut, un essai qui date pourtant de 1987. Bien que je n'en sois pas encore le lecteur (et qu'il y a trente ans de décalage entre la publication et aujourd'hui), il y a fort à parier qu'il sera sur ma liste des prochains ouvrages à aborder.

Voici ce qu'en dit la quatrième de couverture:

Malaise dans la culture. Car la culture, c'est la vie avec la pensée. Et on constate aujourd'hui qu'il est courant de baptiser culturelles des activités où la pensée n'a aucune part. Des gestes élémentaires aux grandes créations de l'esprit, tout devient ainsi prétendument culturel. Pourquoi alors choisir la vraie culture, au lieu de s'abandonner aux délices de la consommation et de la publicité, ou à tous les automatismes enracinés dans l'histoire?

Certes, nul ne sort plus son revolver quand il entend le mot «culture». Mais, champions de la modernité ou apôtres de la différence, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, lorsqu'ils entendent le mot «pensée», sortent leur culture. 

Une question simple est à l'origine de ce livre: comment en est-on arrivé là?

Les quelques deux cent pages risquent d'être passionnantes (parce que fort probablement questionnantes!)... d'autant que depuis 1987, la confusion des genres se poursuit et que la place de la pensée et de rigueur intellectuelle est souvent mise à mal...